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#gabon:GABON : Bongo Ondimba 2ème et ses émergents veulent tourner le gabonais en bourrique

#gabon:GABON : Bongo Ondimba 2ème et ses émergents veulent tourner le gabonais en bourrique

Face à la crise politique qui mine le vivre ensemble au gabon depuis plusieurs années et qui s'est aggravé en 2009 à cause de l'utilisation des moyens militaires et institutionnels par Bongo Ondimba 2ème, pour accéder à la magistrature suprême, les émergents, dans leur logique du "j'y suis et je resterai", tentent de faire croire au peuple gabonais, que le Front Uni de L'Opposition Pour l'Alternance, refuserait l'usage des voies démocratiques d'accession au pouvoir, en faveur de la force, donc de violence.

Ce message qui n'est reçu que par les naïfs vise, comme on peut bien l'imaginer, à créer une psychose au sein des populations, à diaboliser le FUOPA et à détourner les gabonais du vrai débat que soulève l'opposition dans son ensemble depuis 1993, suite aux résultats truqués qui ont démontré le refus d'alternance du régime Bongo/PDG et son rejet de l'instauration d'une démocratie véritable susceptible de favoriser une alternance politique au Gabon. C'est alors conscient de la mentalité qu'il a forgée chez bon nombre de gabonais, que le pouvoir Bongo/pdg tente sa diversion, au moyens des médias publics et d'une propagande axée sur la diffusion de la peur des leaders du Front et l'agitation du spectre de la guerre civile afin de créer un psychose chez les esprits limités.

Pour tenter de convaincre, les émergents utilisent des arguments comme :

- Anciens barrons du pdg, aigris pour avoir été écartés des affaires.

- Assoiffés de pouvoir haineux et xénophobes prêts à mettre le pays à feu et à sang pour revenir aux affaires.

- Salafistes et mercenaires sans amour pour le Gabon et sans projet de société alternatif.

- Criminels et manipulateurs des syndicats, des jeunes, des étudiants et de la societé civile qu'ils instrumentisent, dans le but d'empêcher l'émergence...

- Ennemie de la paix, recruteurs de terroristes du Boko Haram pour déstabiliser le Gabon.

- Vieux grabataires Etc...

Et c'est dans cette boue de mensonges et d'inepties que les émergents pataugent. En perfides trompeurs, ils veulent y entraîner tout le monde, pour continuer de réaliser en paix, leurs petits rêves d'enfance.

Malheureusement pour eux, les gabonais dans leur majorité ne sont plus dupes. Et cette majorité a compris le sens de la lutte menée par l'opposition active, avec comme objectif premier, l'instauration d'une démocratie véritable, afin de restituer au peuple sa souveraineté confisquée par un système antidémocratique, despote et autocrate qui redoute l'alternance démocratique qui en découlerait. D'où l'idée ventilée à travers tout pays, selon laquelle, Jean Ping ferait des pieds et des mains, quitte à pactiser avec le diable, pour accéder au pouvoir par la violence, disons-le cash, par coup d'état, où par une insurrection. Non messieurs. Ni Ping, ni personne dans l'opposition ne veut gérer le Gabon en toute illégitimité comme c'est le cas aujourd'hui. Raison pour laquelle, l'opposition active plaide pour une nouvelle République dotée d'une nouvelle Constitution adoptée par le peuple à travers un référendum et non taillée à la mesure du "petit prince devenu roi" ; d'institutions fortes et républicaines issues d'un libre choix du peuple souverain, et non partisanes comme c'est le cas aujourd'hui. C'est ici tout le sens de sa lutte depuis 1993.

Autrement dit, l'opposition active, particulièrement le FUOA, n'entend pas imposer un président de la République au peuple souverain. Son ambition est d'amener les gabonais de tous bords à s'asseoir pour donner naissance à une nouvelle République véritablement démocratique et dans laquelle, par des élections libres, transparentes et crédibles, les choix du peuple ne devront plus être falsifiés à la faveur d'un homme, d'un parti ou d'un régime, par des institutions aux ordres. Une République dans laquelle les élections seront à deux tours pour sortir de l'illégitimité qui frappe bon nombre d'élus et où les mandats présidentiels devront être limités à deux, plutôt qu'à vie. Une République dans laquelle les budgets de campagne devront être plafonnés. Une République dans laquelle les libertés individuelles et publiques, la liberté de la presse, la liberté syndicale et les droits de l'homme ne devront plus être restreints par la simple volonté du "petit prince devenu roi". Une République dans laquelle le peuple usera de son pouvoir pour virer les dirigeants qui n'auront pas donné satisfaction durant leur mandat. Une République dans laquelle le mélange de genre entre le pouvoir exécutif, le pouvoir législatif et le pouvoir judiciaire ne devra plus exister par la simple volonté du "petit prince devenu roi", d'avoir la mainmise sur tout.

Ce sera donc par des élections organisées sous de nouvelles règles que le gabonais remplissant les conditions de l'article 10 de l'actuelle Constitution pourra librement briguer la magistrature suprême et soumettre son projet de société au peuple qui fera son choix. Voilà ce que veut l'opposition et que le pouvoir Bongo/pdg redoute, alors que le vivre ensemble et la volonté de consolider la paix dans le contexte mondial actuel passe par ces principes fondamentaux auxquels les peuples aspirent de plus en plus. Refuser de le comprendre c'est vouloir résisté au vent du changement qui de nos jours souffle si fort, qu'il emporte tout régime qui joue au résistant. Que les émergents arrêtent donc de distraire les gabonais avec leurs montages indigestes.

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