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#gabon: LES BILIEBIZERIE D'ALINO-CLODIO : Mediapart tire sur le Gabon démocratique des émergents

#gabon: LES BILIEBIZERIE D'ALINO-CLODIO : Mediapart tire sur le Gabon démocratique des émergents

Selon la cigale qui chante même en hiver, à la présidence du Gabon, l'on s'étonnerait de ce que Madiapart ait pris le Gabon pour cible, et publie désormais par épisode, des documents sur la mafia organisée par les Bongo Ondimba à travers la holding « Delta Synergie », une véritable pieuvre économico-financière Bongondimbaenne. Aussi affirme-t-on dans ce milieu, que le Gabon ne serait pas une dictature du fait que de nombreux français y débarquent chaque jour par des vols d'Air France. Autrement dit, est démocratique, tout pays où les étrangers arrivent chaque jour. Drôle de de critère pour mesurer les avancées démocratiques d'un pays ! Cette déclaration de la présidence inspire quelques observations.

La première est que Médiapart ne prend pas le Gabon pour cible, car le Gabon ne se résume pas à la famille Bongo Ondimba dont les documents publiés par c'est organe de presse, démontrent à quel point cette famille se comporte en véritable prédateur, au mépris des lois du pays, et surtout, dans le dos du peuple.

La secondes est que, nombre d'étrangers venant dans un pays n'est pas un indice de la démocratie. Les valeurs démocratiques sont connues et malheureusement, depuis 2009, plutôt que de s'en rapprocher le Gabon s'en éloigne chaque jour. Ces valeurs sont :

La démocratie commence par l'égalité civique de tous les citoyens. les citoyens sont tous soumis aux mêmes lois et rien ne se distinguent les uns des autres devant la loi, même pas le Président de la République. La pauvreté ou analphabétisme ne peuvent servir de prétextes pour empêcher à une personne de prendre part à la vie de la cité. En démocratie, l'état à l'obligation de garantir l'égalité de tous devant la loi grâce à l'impartialité de la justice. C'est ce qu'on appelle l'État de droit.

La liberté participe au fondement de la démocratie. C'est cette liberté reconnue et assurée de tous les citoyens, même les plus pauvres, qui garantit l'existence d'un espace démocratique dans un pays. Assurer les libertés fondamentales de l'individu est donc l'une des conditions de l'existence de la démocratie. D'où la séparation des trois pouvoirs : le pouvoir d'élaborer les lois (législatif), le pouvoir de les appliquer (exécutif) et le pouvoir de les faire respecter (judiciaire). Si deux de ces pouvoirs se confondent, comme c'est le cas au Gabon où tous se confondent, la liberté des citoyens, et la démocratie ne peuvent que se trouver menacées. C'est la raison d'être d'une Cour Constitutionnelle véritablement Républicaine, chargée de contrôler l'effectivité de la séparation des pouvoirs et la conformité des lois et règlements. Elle ne doit pas être partisane comme celle du Gabon.

En démocratie, la vie politique doit être organisée de façon à permettre la libre expression de toutes les opinions, avec les même outils de communication. C'est ce qu'on appelle « le pluralisme politique ». Il s'exprime par la tenue des réunions publiques, les médias publics et privés, et la tenue d'élections libres, transparentes et crédibles, au cours desquelles le peuple souverain élit ses représentants au moyen d'un vote ou suffrage universel, égal et secret. C'est le système de la démocratie représentative. On ne dissout pas les partis politiques, on ne confectionne pas des listes électorales bidons, on ne falsifie pas les résultats pour déclarer vainqueur, celui qui a perdu l'élection, on n'oppose pas l'armée au peuple pour imposer au peuple de faux résultats.

d) La participation des citoyens :

En démocratie les citoyens participent au fonctionnement de la démocratie en prenant part aux élections par lesquelles ils confient un mandat et délèguent une part de leur pouvoir de citoyens. Au-delà des échéances électorales, les citoyens ont le droit et le devoir d'agir quotidiennement pour améliorer les visions et les pratiques dans la gestion de la chose publique par ceux à qui ils en ont confié la gestion. C'est tout le sens de l’existence de la Société Civile et des initiatives citoyennes, que malheureusement le pouvoir en place au Gabon ne s'empêche de mater en utilisant la force publique qui n'est plus au service du peuple, mais d'un homme et de son pouvoir. Vous avez dit « Démocratie » ?

Ces principes n'étant pas appliqués au Gabon, ce pays est loin d'être une démocratie. Foutez tous le camp avec votre légion, c'est mieux pour le Gabon.

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