Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Dossier Stackys Seraige Ditengou Maganga (acte II)

Dossier  Stackys Seraige Ditengou Maganga (acte II)

Comme annoncé dans l'acte I du dossier Stackys Seraige Ditengou Maganga, jeune étudiant en master 2, option géographie et aménagement à l'Universté Omar Bongo, tué dans un accident de la circulation dans la nuit du 10 au 11 Juin 2011, un examen minutieux des contour de cette affaire ne peut laisser indifférent toute personne éprise de justice et ayant un peu d'humanisme, pour être solidaire de la famille dont les larmes coulent encore, non seulement pour avoir perdu une membre, mais aussi pour avoir été abandonné par le ministère publique charger de veiller à la protection et à la défense des droits des citoyens.

En effet, selon le rapport de constat d'accident établie par le service des accidents de la Préfecture de Police de Libreville (PPL), l'accident aurait été causé par un refus de priorité affiché par Stackys Seraige Ditengou Maganga qui , roulant sur une moto de marque Yamaha immatriculée 51729, dans le sens ancienne sobraga, derrière la prison, aurait brusquement changé de direction au niveau du portail de l'UOB, pour entrer au campus universitaire, se faisant percuter par Mlle Mboussou Koumba Greta qui elle, roulait dans le sens derrière la prison, ancienne sobraga abord d'un véhicule de marque Outlander, immatriculé 7701702. Pour la police, la responsabilité de l'accident incomberait donc au jeune étudiant, pour refus de priorité de passage et blessures involontaires (entendu, sur la personne de Mlle Mboussou Koumba Greta).

Seulement, dans cet accident, il y a eu mort d'homme. Et quand il a mort d'homme, les responsabilités ne peuvent pas être établies aussi simplement que l'a fait le service des accident ! Si ces derniers ont manqué de professionnalisme, (apparemment volontairement), que dire du procureur de la république et des juges qui auraient pu demander une reconstitution des faits et prêter attention aux documents joints au dossier et s'assurer de leur authenticité. Au lieu de cela, tout le monde a bizarrement fermé les yeux, comme si, suite à cet accident, il n'y aurait eu que mort d'un chien errant. Aussi, une enquête sérieuse pour déterminer les responsabilités n'en valait pas la peine.

Sans être expert en quoi que ce soit, n'importe qui aurait pu, en examinant attentivement les documents transmis au tribunal, constater certaines anomalies que révèlent les pièces versées au dossiers, et s'interroger sur l'absence des éléments pouvant faire office de carte d'identité du véhicule que conduisait Mlle Mboussou Koumba Greta. Cette négligence pourrait sans le dire, être confondue avec une volonté manifeste de cacher la vérité, s'il n'a pas été question ici de la pervertir sans gêne aucune, et pour des raisons que seuls les auteurs connaissent. Sans parti pris, en jetant un œil attentif sur les documents ci-joints, l'on s'aperçoit aisément que quelque chose cloche.

Commençons par le rapport du constat d'accident.N° 0040/05/11/BEP/M2 daté du 11 mai 2011, alors que l'accident à eu lieu le 11 juin 2011, qui renseigne sur les noms des conducteurs des deux véhicules que sont : la voiture conduite par la demoiselle et la moto conduite par le jeune étudiant, bien d'autres détails importants.

Rapport du constat d'accident établi par le service des accidents de la PPL

Rapport du constat d'accident établi par le service des accidents de la PPL

Puisque l'étudiant a été déclaré en infraction, il vaut mieux donc, que l'attention soit portée sur la personne qui aurait eu raison, pour démontrer à quelle point elle avait raison sans effort.

  1. Il est déclaré ici que c'est bien Mlle Mboussou Koumba Greta qui était au volant du véhicule immatriculé 7701702. De par cette immatriculation, l'on peut comprendre que le véhicule n'était pas immatriculé au Gabon, donc n'avait ni carte grise, ni plaque d'immatriculation en vigueur en territoire gabonais conformément au code CEMAC. Première infraction à mettre au crédit de Mlle Greta.
  2. Mlle Greta serait détentrice d'un permis de conduire N° BZ0312844MK, délivré le 13 décembre 2010 à Brazzaville, en République du Congo. La première observation porte sur le nom du titulaire de ce permis qui est, MBOUSSA KOUMBA Greta, au-lieu de MBOUSSOU KOUMBA Greta que l'on retrouve écrit à la main, à l'emplacement réservé pour la signature de celui à qui le permis est délivré. Et pour la police, et pour les magistrats, cela est normal.

  3. N'importe quel policier formé en matière de police routière sait que, l'obtention la réussite à l'examen du permis de conduire de catégorie B, ne donne pas lieu à la délivrance d'un permis définitif (rouge), mais à un permis provisoire dont la validité selon le code de police routière est au minimum de six (6) mois, partout dans monde. L'accident ayant eu lieu le 11 Juin 2011, du 13 décembre 2010 au 11 juin 2011, le supposé permis de conduire que Mlle Greta aurait présenter à la police, devait logiquement être un "permis provisoire", devant expirer le 13 juin 2011 soit, deux jours après l'accident. De ce fait, elle ne pouvait être deux jours avant la date d'expiration de la validité de son permis provisoire (Bleu), être titulaire d'un permis définitif.

  4. Comment Mlle demoiselle Greta s'est-elle donc retrouver détentrice d'un permis de conduire définitif avant l'expiration de son permis provisoire ? Un policier bien formé, professionnel et consciencieux aurait trouvé cet état de fait suspect et aurait exigé la présentation d'une fiche d'enregistrement, document que tout détenteur d'un permis de conduire délivré à l'étranger a obligation d'obtenir auprès de la Direction Générale de Transports Terrestres. Il est à préciser que ledit document "Fiche d'enregistrement" n'est délivré qu'au détenteur d'un permis définitif obtenu à l'étranger, et pas du tout exigé aux personnes ayant un permis de conduire international, délivré dans un pays dont les accords en la matière n'ont pas été dénoncés par le Gabon.

  5. Autre fait très curieux, c'est que le permis de conduire de Mlle Greta est souillé d'incohérences qui révèlent certainement la précipitation avec laquelle ce document a été monté. En effet, au verso dudit permis, on peut remarquer que la période de validité de ce permis obtenu le 13 décembre 2010, commence le 13 mai 2003 pour expirer le 12 décembre 2020. passons-nous du numéro porté au verso qui n'a absolument rien a avoir avec celui de recto.

Chers tous, au vu de tous ce qui précède, peut-on en toute sincérité déclaré que Mlle Greta était détentrice d'un permis de conduire au moment de l'accident ? Si la réponse est NON, alors il y a là, une deuxième infraction et pas des moindres, car un conducteur sans permis de conduire est un danger potentiel pour les autres usagers de la route, et a peu de chance d'échapper à ce genre d'incident regrettable aux conséquences insoupçonnables comme ce fut le cas, cette nuit dramatique du 10 au 11 Juin 2011 quand, Mlle Greta interrompu brutalement et atrocement la vie d'un jeune de sa génération qui avait foi en l'avenir...

(A suivre)

Les deux faces, recto verso du permis de conduire analysé ci-haut

Les deux faces, recto verso du permis de conduire analysé ci-haut

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
A
Dans la fratrie, on ne se combat pas. Plutôt, on s'entre protègent mituellement. la règle veut que tous les non initiés soient considéré comme de la viande. ils ve sont pas les fils de la veuve. Et c'est le cas du defunt Stasckys Seraige
Répondre
Y
très belle analyse , tout a été fait pour tromper mais la vérité triomphe toujours , ayons fois!!!!
Répondre