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GABON : Crimes rituels, le 2ème paradoxe de la marche usurpée du 11 mai

Le gabonais lambda à finalement du mal à comprendre à quoi jouent Ali Bongo, son épouse et son gouvernement, sans oublier son parlement mono-colore, dans cette affaire de crimes rituels. Tout porte à croire que tous se moquent des gabonais et sont en train d'exécuter une pièce de théâtre sur une scène avec les parents des victimes comme instrument et matériaux de décoration.

Tenez ; des gabonais, las de supporter le silence qui entoure le phénomène des crimes rituels à but fétichiste au Gabon, décident en 2005, de créer une association pour lutter contre ces crimes et pousser les pouvoir publics à faire la chasse à leurs auteurs afin que ces derniers, des commanditaires aux exécutants, soient traduits devant les juridictions et subissent les peines que méritent ce type de criminels sans cœur, et que soient décourager, ceux qui seraient tentés par ces pratiques d'un autre temps.

Imbues de leur mépris habituel vis à vis du peuple, les autorités gabonaises n'ont jamais osé accorder un moindre intérêt à la question, au contraire, les personnalités souvent citées dans ces affaires ont toujours bénéficié d'une protection les encourageant dans leur sale activité.

Curieusement, après une campagne acharnée contre les crimes rituels au Gabon, lancée au mois de mars 2013 sur les réseaux qu'ils ont du mal à contrôler, ceux qui se sont dressés contre cette campagne en la taxant de campagne contre le Gabon et ses institutions se retrouvent tout d'un coup, en train de mener eux-mêmes, une campagne contre le Gabon et ses institutions, en commençant par Mme Sylvia Bongo, épouse de celui qui incarne par accident, la plus haute institution de la République.Soutenue par les militants du parti état dont elle est la présidente d'honneur de l'organisme spécialisé, l'UFPDG, elle entraine son époux dans la même campagne. Tout aussi paradoxal que cela l'est, on assiste à deux attitudes et à deux discours de la part des membres du même camp.

Si en mathématique, +1-1 = 0, quel résultat doit on attendre d'une Sylvia Bongo qui porte un tee-shirt disant "STOP AUX CRIMES RITUELS", pendant que son époux promet de combattre les "CRIMES DE SANG" ? Il est évident que malgré le fait de partager le même lit, les deux conjoints ne partagent ni le même avis, ni le même combat. A moins qu'ils se soient entendus dans leur lit, pour que l'un soit le +1 et l'autre le -1, afin que le résultat soit un gros zéro.

Dans tous les cas, les gabonais l'on bien compris et bien pris note. Le moment venu, ils sauront quelle attitude adoptée face au prochain crime rituel qui selon toute vraisemblance ne se fera pas attendre, vu ces positions paradoxales et les sketch qui commencent à être livrés au gabonais par le pouvoir .

GABON : Crimes rituels, le 2ème paradoxe de la marche usurpée du 11 mai
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