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La diplomatie américaine trainée dans la boue par un historien "American diplomacy dragged through the mud by an historian"

La diplomatie américaine trainée dans la boue par un historien    "American diplomacy dragged through the mud by an historian"

Du dernier des oncles de ma mère, j'ai appris que :"c'est à force de trop gesticuler que l'oiseau s'est détaché du piège, et c'est aussi à trop gesticuler que le piège à mieux serré le cou de l'oiseau".

Pour un diplomate, Sir Eric D. Benjaminson en fait plus qu'il ne devrait. Et l'image de la plus grande puissance mondiale se retrouve ternie par un individu aux qualités diplomatiques douteuses.

En effet, L'avocate gabonaise, Paulette Oyane-Ondo, qui devait à l'invitation du département d'état américain, se rendre aux États-Unis pour recevoir la distinction de "Femme leader politique" décernée par ledit département et y séjourner du 2 au 22 mars, vient de voir cette invitation annulée par la volonté d'un diplomate impétueux et maladroit qui manifestement ne cache pas ses accointances avec le pourvoir en place au Gabon. Comme prétexte, il fait valoir une raison qui comme un sac vide ne tient pas debout. Selon l'historien de l'université d'Oragon, cette invitation serait politisée par la presse. Mais bon sang ! comment SE peut-il prendre les gabonais pour des moins que rien en brandissant un argument aussi fallacieux et contradictoire ? N'est-ce pas pour recevoir la distinction de "Femme Leader Politique" que Me Paulette Oyane Ondo a été invitée ? Qui donc a réellement politisé cette affaire ? La presse ou le palais du de mer à qui son excellence ne rate pas une occasion de faire allégeance et avec lequel il s'est bien acoquiné ?

Du dernier des oncle de ma mère, j'ai appris que : " Les coqs aux crêtes teigneuses contaminent la teigne aux coqs sains". Et voilà qu'un diplomate représentant de l'un des Etat les plus démocratique de la planète crache sur les valeurs défendues par sa République. Atteint de la teigne, l'homme se croit encore à l'époque où les négriers déversaient les esclaves noirs sur les cotes américaines où aux enchère, chacun choisissait son nègre de service.

Les avertis l'avaient bien pressenti dans le communiqué de presse de l'ambassade des États-Unis, jusque quelques semaines après sa présentations des lettres de créance au Raïs Ali Bongo.

En effet, né le 2 mars 1960, et détenteur d’une licence en histoire de l’Université d’Oregon, c'est en décembre 2010 que Sir Eric D. Benjaminson, a présenté ses lettres de créance l'accréditant en qualité d'Ambassadeur Extraordinaire et Plénipotentiaire des Etats-Unis d’Amérique près la République gabonaise, en remplacement de Mme Eunice Sharon Reddick, née le 21 août 1951 à New York, Licenciée es Lettes de l’Université de New York, détentrice d’une maîtrise en relations Internationales de l’Université de Columbia, ancienne Directrice au bureau des Affaires d’Afrique de l’Est au département d’Etat américain, avant d'être promue comme Ambassadeur des Etats-Unis d'Amérique au Gabon, où elle présentera ses lettres de créance le 6 novembre 2007 à feu Omar Bongo Ondimba et occupera ce poste jusqu'en décembre 2010.

Aussitôt en poste, suite à la prestation de serment de Mr André Mba Obame, Eric D. Benjaminson qui à peine suivi le déroulement des élections présidentielle d'août 2009 au Gabon, fait publier au nom de l'ambassade américaine, un communiqué en ces termes :" Les Etats-Unis reconnaissent Ali Bongo Ondimba comme étant le président du Gabon. Nous incitons tous les partis (politiques) à respecter la loi gabonaise et la Constitution (qu'il n'avait même pas encore eu le temps de lire), à faire preuve de retenue, et encourager le dialogue", un communiqué de deux paragraphes, sans détails et inoportun .qui trahissait déjà son choix pour un camp. Pour lui, la démocratie, les droits de l'homme la bonne gouvernance et le bien-être des gabonais ne comptent que pour du pipi de chat.

Monsieur qui n'apprécie pas que les choses soient politisées ne s'est pas gêné de traiter certains partis de l'opposition de "Partis Violents", fermant les yeux comme un caïman qui mord sa proie, sur les violences du pouvoir qui ont commencé devant la cité de la démocratie, contre les candidats aux présidentiels, avant de se poursuivre avec cruauté à Port-gentil où les morts furent comptés par dizaines ainsi que les blessés par balles.

Translate from French: "American diplomacy dragged through the mud by an historian"

From the last of my mother’s uncles, I learned that "it is by gesticulating with too much force that the bird is released from the trap, and it is also by gesticulating too much that the bird’s neck tightens more in the trap".

For a diplomat, Sir Eric D. Benjaminson is actually doing more than it should. And the image of the world's greatest power is found tarnished by an individual with questionable diplomatic skills.

Indeed, Gabon’s distinguished lawyer Paulette Oyane-Ondo, who was, at the invitation of the U.S. State Department, supposed to be going to the United States to receive the distinction of "Female political leader" awarded by that department and stay from March 2 to 22, has just learned that this invitation was canceled by the will of a clumsy and impetuous diplomat who obviously does not hide his relationship with the corrupt regime in power in Gabon. As an excuse, his argument stands flat and empty as an empty sack can do. According to this historian of the University of Oregon, this invitation was «politicized» by the press. But damn! How can he take the Gabonese for less than nothing brandishing an argument as fallacious and contradictory? Is it not to receive the distinction of "Female Political Leader" that Ms. Paulette Oyane Ondo was invited? Who really politicized this issue? The press or the «seaside palace» (Bongo’s presidence palace in Libreville) in which his excellence does not miss an opportunity to make allegiance with whom he teams up well?

From the last of my mother’s uncles, I learned that: "roosters with ringworms on their crests often contaminate healthy roosters with ringworm." And now a diplomat representing one of the most democratic state in the world spits on the values upheld by his Republic. Suffering from ringworm, the man still believes he lives in the era when slave ships poured black slaves on the american coasts where, by auctioning, each slave master chose his negro of service.

People who understood knew it well with the press release of the Embassy of the United States, just a few weeks after his presentation of credentials to Rais, Ali Bongo.

In fact, born March 2, 1960, and holding a degree in history from the University of Oregon, it is in December 2010 that Sir Eric D. Benjaminson, presented his credentials, accrediting him in quality of Ambassador Extraordinary and Plenipotentiary of the United States of America to the Gabonese Republic, replacing Sharon Eunice Reddick, born 21 August 1951 in New York, has a bachelor of arts from New York University, also holding a Masters degree in International Relations from the University of Columbia, former Director of East African Affairs Office at the U.S. State Department, before being promoted as Ambassador of the United States of America in Gabon, where she presented her credentials on 6 November 2007 to late president Omar Bongo Ondimba, and held this position until December 2010.

Once in office, following the swearing in of Mr André Mba Obame, Eric D. Benjaminson who barely followed the presidential elections in Gabon in August 2009, had this statement published on his behalf by the U.S. embassy: "The United States recognizes Ali Bongo Ondimba as President of Gabon. We encourage all (political) parties to respect the law and the Constitution of Gabon (he had not even had time to read it), to exercise restraint and to encourage dialogue"; a statement of two paragraphs, without details and inoportun, already betraying his choice for one side. For him, democracy, human rights and good governance and the welfare Gabonese account for cat pee.

The man who does not like things to be politicized has not bothered to address some of the opposition parties as "Violent Parties", closing his eyes as a crocodile biting its prey, on the violence of regime in power which began at before the «Cité de la démocratie» (Gabon’s Conference center, so-called City of Democracy), against presidential candidates, before continuing with cruelty to Port-Gentil where the dead were counted by dozens and wounded by bullets.

La diplomatie américaine trainée dans la boue par un historien    "American diplomacy dragged through the mud by an historian"
La diplomatie américaine trainée dans la boue par un historien    "American diplomacy dragged through the mud by an historian"

Combien de morts imputables à la violence de l'opposition non-armée Son Excellence a-t-il compté depuis décembre 2010 ? Que pense-t-il des victimes de la violence du système PDG tombées suites à une attaque des bérets rouges devant le PNUD et à cocotiers ? Monsieur lit-il la presse qu'il accuse sans vergogne d'avoir politisé l'invitation adressée à Me Paulette Oyane Ondo pour constater le nombre de gabonais retrouvés morts et décapités, pour lesquels aucune enquête n'a aboutie depuis qu'il est au Gabon ? Peut-il en toute objectivité et honnêteté intellectuelle dire des législatives 2011 qui se sont déroulées sous ses yeux, dire qu'elle ont été organisées dans les règles de l'art ? Et Son Excellence de défend les intérêt de son ancienne université qui va se servir de l'argent du contribuable gabonais pour on sait quelle utilité réelle à travers un accord de dupes signé sur le dos du parlement gabonais, pardon, pédégiste.

Et la violation de la franchise universitaire, et les violences subies par des étudiants qui n'ont eu pour seul tort que de revendiquer un meilleur traitement, S.E n'en a que cure.

Translate from French :

How many died due to the violence of the unarmed opposition, His Excellency has counted since December 2010? What does he think about the victims of violence of the PDG’s (ruling party) system following attacks of red berets (loyal army of the regime) to UNDP office (where opposition leaders where barricaded) and «Cocotiers» square? Does this man read the press that he accuses of having shamelessly politicized the invitation to Paulette Oyane Ondo, to know about the number of Gabonese found dead and decapitated, and for which no investigation has been done since he is in Gabon? Can he objectively and with intellectual honesty say that the 2011 elections of members of the national assembly that took place under his eyes, had been conducted according to the rules of art (democratically)? And His Excellency defends the interests of his former university which will use gabonese taxpayer money, for we don’t know what real utility, through an agreement of fooled, signed on the back of the Gabonese Parliament, sorry, the «pédégiste» parliament.

And violation of academic freedom; and violence suffered by students who have had as only fault that they demand better treatment or studying conditions; His Excellency obviously doesn’t care.

Overall, it is necessary to thank the Ambassador of the greatest world power and one of the largest democracy for allowing us to reveal to the whole world, what the regime in power in Gabon could have hidden, namely, its autocracy and perpetual violation of the human rights. Long live the «Erico-Alian» (Eric and Ali) friendship and long live USA-Gabon relations. Congratulations to Mr «Quality» Ambassador. President Obama can

maintain him at this position until the end of his term and recommend him to his successor to the benefit of the influence of the USA foreign policy.

We are far from the time of great diplomats like Henry Kissinger!

Translation by CLG

@gabonishere

La diplomatie américaine trainée dans la boue par un historien    "American diplomacy dragged through the mud by an historian"

Dans tous les cas, il y a lieu de remercier Monsieur l'Ambassadeur de la plus grande puissance mondiale et d'une des plus grande démocratie d'avoir permis de dévoiler à la face du monde, ce que le pouvoir gabonais aurait pu caché, à savoir, son autocratie et sa violation perpétuelle des droits de l'homme et du citoyen. Vive l'amitié Erico-Alienne pour que vivent les relations gabono-américaines. Bravo à Mr l'ambassadeur es qualité. Puisse le Président Obama le maintenir à ce poste jusqu'à la fin de son mandat et le recommander à son successeur pour le rayonnement de la politique étrangère des Etats-Unis d'Amérique.

Qu'elle est bien loin l'époque des grands diplomates comme Henry Kissinger !!!

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