22 Août 2013
La déclaration de l'UFA fait couler beaucoup d'encre et de salive, en même temps qu'elle inquiète le pouvoir qui croyait tenir la clef ouvrant la porte d'un boycott des prochaines élections locales par l'opposition. Parmi certains militants d'une certaine opposition, les avis sont partagés et entrainent des chauds débats. Des accusation et autres quolibets fusent de partout, à croire que la raison à foutu le camp. Pourtant, une lecture attentive de cette déclaration permet de ressortir plusieurs points qui démontrent que les membres de l'UFA sont bien conscients des manigances du pouvoir et exhortent à cet effet et à dessein, leurs militants et sympathisants à ne pas céder au découragement vers lequel le pouvoir voudrait les orienter leur adversaire et à se faire enrôler.
Enrôlement et élection n'étant pas synonymes, l'on ne peut que s'étonner des réactions qui témoignent plus d'une passion émotionnelle que d'une analyse objective des enjeux du moment et des actions à effet durables qu'il faudrait entreprendre dès maintenant et dont l'UFA fait montre depuis un certain temps. Les sorties de ce regroupement suscitent moult commentaires. Pourtant, plusieurs partis politiques et d'autres regroupements de partis de l'opposition gardent un silence assourdissant qui n'attire l'attention de personne.
La déclaration de l'UFA, rendue publique le mercredi 21 août ressort six points suivants qui semblent importants.
Peut-on s'adresser à ses militants et sympathisants avec plus de clarté que ça ?
Que signifie " La paix civile et sociale qui ne peut être garantie que par l’existence d’une démocratie véritable...par des institutions fortes et justes ... à travers une constitution acceptée de tous et prenant en compte la participation de tous à l’effort publique et à la gestion de la Nation...par le biais d’élections libres, justes, transparentes, et crédibles " ?
Lorsque volontairement et au mépris de la volonté longtemps exprimée par la majorité des gabonais, de voir s'instaurer dans leur pays, une démocratie véritable et l'organisation d'élections libres, justes, transparente et crédibles, le pdg continue de faire la sourde oreille, où finira par nous conduire cette attitude de défiance envers le peuple ?
Il semble qu'il est temps que les défenseurs de la liberté, de la démocratie et des droits du de l'Homme et du Citoyens, s'arment de plus de finesse car le défit lancé par le pdg au peuple gabonais commande que chacun prenne la mesure ne doit être relevé que par les leaders politiques de l'opposition dont le discours est mal compris par les leurs, de même que leur démarche. Qui a dit que l'UFA s'est interdite le moment venu de donner un mot d'ordre différent que celui que tous attendent ? On a envie de pleurer devant pareille surdité !