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Violer le testament d'un défunt porte malheur jusqu'à la 3ième génération

Devenu tout à coup lucide devant l'élite politico-juridico-économico-financière du Gabon, venue lui souhaiter sans le savoir, leurs derniers vœux de nouvel an, Omar Bongo Ondimba reconnaissait et avouait publiquement, que les actes posés depuis des décennies par eux-tous, dirigeants du Gabon, étaient loin de ce que Dieu aurait souhaité pour ce pays qu'il a doté de tant de richesses. Il leur dit alors : " J’ai pour habitude de dire gabonais nous sommes, gabonais nous resterons, pensons à notre pays, pensons à notre jeunesse, nous croyons en Dieu, mais Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon, ce que nous sommes entrain de faire. Il nous observe, il dit amusez-vous, mais le jour où il voudra aussi nous sanctionner, il le fera. Que Dieu protège le Gabon. "

Ce fut sur ces phrases aux allures à la fois de regrets, de remords, de bilan, mais surtout de testament, qu'Omar Bongo répondit à tous les baratins et à toutes les flatteries qu'il venait d'entendre pour la dernière fois, de ses renards de roitelets, de chefs et de cheffesses du Gabon On ne le revit à cet endroit que lorsque les sanctions ultimes l'atteignirent

En effet, Trois mois après, la première sanction tomba et il perdit son épouse. Il ne s'était même pas encore remis de cette douleur, que trois mois plus tard, il fut lui-même frappé par la même sanction. Qu'est-ce qu'Omar Bongo Ondimba et son clan avaient donc fait du Gabon et que Dieu ne leur avait pas donné le droit de faire ?

Si Ali Bongo qui était assis parmi ceux à qui Omar Bongo Ondimba s'adressait ce jour là, s'était poser cette question, il aurait compris que son prédécesseur faisait-là, sa confession et les exhortait à sortir des voies dont il s'étaient servis pour rendre le Gabon malade et hypothéquer son avenir et celui de sa jeunesse. Malheureusement, Ni Ali Bongo, ni les autres membres du clan, à l'exception de quelques exorcisés n'ont saisi le sens et la portée de ces paroles testamentaires d'OBO. Il est certain que ce jour là, le film de tout le tort causé au Gabon et au gabonais par son clan et lui, avait défilé dans sa tête.

Il avait revu comment le 12 mars 1968, son clan et lui décidaient par ordonnance, de violer la loi fondamentale, afin d'instituer le monopartisme par la création du pdg, sans s'en référer au peuple souverain par référendum. A un micron près, le 12 janvier 2011 Ali Bongo et son clan procèdent de la même manière, à la modification de la constitution déjà déchiquetée par son père et les siens. Si Ali avait compris le message d'OBO et s'était donné pour mission de réparer les errements que ce dernier avait regretté six mois avant son décès. Aussi, aurait-il remis au gout du jour et par référendum, la constitution du 26 Mars 1991, adoptée à l'unanimité par la première législature multi-partite d'après la conférence nationale, au lieu de s'en tailler une à sa mesure.

L'ancien avait certainement revu toutes les fraudes électorales qui leur avaient permis de verrouiller l'alternance démocratique à tous les postes électifs depuis 1967. Dans ce film, il s'était probablement vu devant Léon Mba, lui demandant des comptes sur les motifs de la déviation du transgabonais, l'unique train au monde, à esquiver les villes de toutes les provinces qu'il traverse.

Ce film ne pouvait défiler dans sa tête sans qu'il n'ait revu comment il avait divisé le Gabon avec sa géopolitiques qui n'était rien d'autre que du tribalisme sournois, fabricant de roitelets ; comment il lui plaisait d'encourager le pillage des richesses du pays et du trésor public en promotionnant ceux qui détournaient des milliards de francs, punissant sévèrement ceux qui bafouaient l'art de piller en détournant des maigres sommes de cent ou deux cent milles francs. Devant lui, passaient et repassaient surement les visages des gabonais assassinés pour leurs convictions politiques, les faux coups d'état : et comment l'injustice qu'il préférait au désordre avait tué la morale au Gabon.

Il n'avait certainement pas manqué de revoir l'épisode de la signature des certificats de nationalité aux étrangers aujourd'hui porteurs des noms comme Aworet, Yèno, Mvou, Pemba, Nzaou, Ngoubou et autres sans être jumeaux, au point de cracher sur la face des gabonais en leurs disant " Je suis plus gabonais que toi." Et " Gabon d'Abord " de raisonner dans sa tête avec des images de la misère d'un peuple abandonné en faveur de leur peuple d'adoption et de son clan de cannibales incestueux, pervers et friands des abominations.

Alors, l'horreur de ce film lui fit dire aux membres de son clan de criminels de tous ordres que : "J’ai pour habitude de dire gabonais nous sommes, gabonais nous resterons, pensons à notre pays, pensons à notre jeunesse, nous croyons en Dieu, mais Dieu ne nous a pas donné le droit de faire du Gabon, ce que nous sommes entrain de faire. Il nous observe, il dit amusez-vous, mais le jour où il voudra aussi nous sanctionner, il le fera. Que Dieu protège le Gabon." Ali Bongo et sa clique ont-ils conscience de ce que depuis Aout 2099, ils violent le testament du défunt Omar Bongo Ondimba ?

Que l'actuelle élite politico-juridico-économico-financière du Gabon ne perde pas de vue que, " Violer le testament d'un défunt père, porte malheur jusqu'à la 3ième génération. "

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