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#Gabon : Affaire Annie Léa Meye et Georgette Toussain, le ministre de l'intérieur d'Ali joue au procureur

#Gabon : Affaire Annie Léa Meye et Georgette Toussain, le ministre de l'intérieur d'Ali joue au procureur

Antoine de Saint-Exupéry disait : « Si je veux bâtir une cité, je prends la pègre et la racaille et je l’ennoblis par le pouvoir. Je lui offre d’autres ivresses que l’ivresse médiocre de la rapine, de l’usure et du viol. »

Comment ne pas croire que le petit Ali a choisi de bâtir la cité « Gabon » avec la pègre et la racaille ennoblies par lui, vu la méthode de gouvernance appliquée par Bongo Ondima II et sa bande de gamins dépourvus de sagesse mais remplis d'orgueil, d'arrogance, et de mépris, avec pour outils de gestion du peuple, le mensonge, la menace, l'intimidation, la violence d'état et la violation de la loi devant laquelle tous les citoyens sont égaux, ?

Sinon, comment comprendre que devant les conditions d'enlèvement par des agents des forces de polices, de Mlle Annie Léa Meye et Mme Toussain, deux citoyennes soupçonnées d'avoir commis une infraction, un ministre de l'intérieur, puisse affirmer devant la presse, toute honte bue, que : « En ce qui concerne la méthode de l’interpellation de ces deux(2) compatriotes de l’opposition, le code pénal a été respecté » ? A moins de disposer d'un code pénal particulier, ce monsieur n'a fait qu'étaler au grand jour l'ignorance des textes de la République par les gouvernants, d'où leur propension à l'arbitraire qu'ils tentent toujours de justifier par la force, la violence et mensonge. Doit-on rappeler au ministre de l'intérieur que tout commence par le respect de la procédure pénale telle que définie par son code, avant de déboucher sur le code pénal qui fixe les peines encourues par les personnes accusées d'une infraction pénale ?

A propos du respect du code de procédure pénale, il n'en a rien été, n'en déplaise à missié, dès lors que :

  1. L'opération d'enlèvement des deux dames s'est effectuée en dehors des heures fixées par l'article 47 dudit code qui précise que : « Les visites domiciliaires et les perquisitions ne peuvent avoir lieu que de 6 heures à 19 heures, sauf réclamation faite de l'intérieur de la maison ou exceptions prévues par loi ». Quelle exception prévue par quelle loi, a donné aux officiers de la police judiciaire, le droit d'agir avant 6h du matin ?

  2. L'alinéa 2 du même code dispose que, sauf si l'Officier de Police Judiciaire est muni d'un mandat du représentant du Ministre Public, « la personne concernée peut s'opposer aux visites domiciliaires, perquisitions ou fouilles à corps ». Or, il est prouvé que ce droit n'a pas été respecté, et les images prises quelques instants après l'enlèvement, démontrent que l'inviolabilité du domicile, garantie par l'article premier alinéa 12 de la Constitution n'a non plus été respectée, et que c'est par effraction avec destruction des biens, que des agents de police judiciaire muni du seul mandat devenu courant au Gabon, « un ordre verbal » du procureur de république, ont accédé à l’intérieur du domicile de Mlle Annie-Léa Meye, qu'ils ont même tenter d'embarquer en sous-vêtements, au mépris du respect de la dignité humaine que leur impose la loi.

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3. Malgré le fait que l'article 54 de ce code disposant que : « Aussitôt, après le début de sa garde à vue, l'intéressé peut demander à s'entretenir avec un Avocat. (...) », certainement sur ordre verbal de missié le ministre en violation de cet article, ce droit de s'entretenir avec leurs avocats leur a purement et simplement été refusé.

Est-ce cela que le ministre de l'intérieur du Gabon appelle respecter la procédure en récitant comme un perroquet les formules émergentes et consacrées de "force reste à la loi, nul n'est au dessus de la loi", quand lui-même se place sur ses grands chevaux et s'autorise le droit de se placer au dessus de la loi en la laissant violer par des agents placés sous sa tutelle ? Non d'un chien, quelle médiocrité !

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