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#Gabon : Quand les démons de la division entrent en scène pour tenter de torpiller l'Union Nationale

#Gabon : Quand les démons de la division entrent en scène pour tenter de torpiller l'Union Nationale

Ils sont partout et suivis à la loupe. Tantôt au restaurant "Le Voilier", partageant un repas avec des proches d'Ali Bongo, Michel Essonghe, Éric Chesnel. Tantôt chez Accrombessi pour mettre au point des plans diaboliques. Tantôt sur la toile, distillant des contre vérités et abordant des questions qui relèvent encore du débat interne. Tantôt avec des agents de la Police Judiciaire où du B2 pour, on ne sait quelles opérations. Tantôt en train de distribuer des fiches d'adhésion à l'Union pour le Progrès et la Liberté (UPL), en essayant de dépeupler l'Union Nationale, quelques jours seulement après les obsèques d'AMO. Auraient ils oublié en si peu de temps les trois mots essentiels d'André Mba Obame, à savoir : la confiance, la loyauté et le courage ? Petit rappel.

Militer au sein d'un parti politique, ce n’est pas juste donner de son temps au parti, c’est aussi et avant tout, promouvoir et apporter son soutien actif à une cause, à un idéal qui nous tient à cœur, à travers des actions aussi variées les unes que les autres. Le militant de l'Union Nationale qui a intégré ces données et en fait le pilier de son militantisme au sein de ce parti, garde gravés dans son cœur, les deux éléments qui en sont le socle. A savoir, « Le Gabon pour tous » et « Un pour tous, tous pour un ».

Il aurait été souhaitable que nous ne participâmes pas sur la place publique, à ce type de débat. Mais, face à certaines situations et par souci de restituer la vérité, d'apporter la lumière afin d'éclairer et d'édifier l'opinion, l'on se sent obligé. Ceci, pour exorciser le milieu et éloigner les démons de la division, du pourrissement malicieux et de la diabolisation d'honnêtes gens, sous prétexte de défendre la démocratie et la souveraineté du peuple par un débat dont le cadre approprié ne peut être inconnu de ceux qui se réclament membres de l'Union Nationale. Aucune personne sage n'ignore que dans un couple, celui qui prend l'habitude d'exposer leurs différents hors de la chambre conjugale, surtout en déformant les faits, livre le couple aux jaloux et aux envieux qui n'hésiteront pas à s'en servir pour semer la zizanie.

Et le feu Secrétaire Exécutif de l'Union Nationale, André Mba Obame de dire :

« Je voudrais avoir à l’endroit de tous et de chacun ses trois mots simples et pourtant essentiels. Trois mots sans lesquels rien n’est possible et avec lesquels tout est possible. La Confiance d’abord, la Loyauté ensuite, le Courage enfin.

  • La Confiance. Nous devons avoir Confiance en nous même et dans ce que nous faisons. Donc ne jamais douter. Nous devons être en confiance avec cet autre qui n’est que le prolongement de nous-mêmes, cet autre a qui nous confions notre espérance, donc notre vie. Nous devons aussi faire confiance et ne point douter de l’autre. Cet autre qui lui aussi nous a accordé sa confiance, donc sa vie. (...)

  • La Loyauté. Oui la Loyauté. La Loyauté c’est l’honnêteté, c’est la droiture. Il suffit de regarder autour de nous, pour comprendre 4 ans après ou nous conduisent le mensonge, l’imposture. Nous devons à notre pays d’être toujours loyaux. Nous le devons à notre pays, nous le devons à nos compatriotes, nous le devons à nos amis, à nos compagnons à nos familles.

  • Le Courage. Oui le courage. Le courage de dire non et de faire face parce ce que l’on fait est juste. Le courage d’être seul face à tous au nom de la vérité. Le courage de faire face, non pas pour soit, mais au nom du Gabon et de son peuple. »

"Une cabale planifiée".

Que pensent certains militants et sympathisants de L'UN, de cet oraculeux message laissé par AMO ? Manquer de confiance en soi et douter de l'autre engendrent méfiance et suspicions inutiles. Or, la Loyauté c’est l’honnêteté, c’est la droiture, tandis que le mensonge et l’imposture conduisent droit au mur. Déformer des faits pour justifier une attitude est malhonnête et révèle une absence de droiture. Qu'en est-il donc réellement de l'affaire des candidatures à la candidature de MM Jean-Michel Edou Sima et Patrick Eyogo, à l'élection législative partielle du siège de Bitam ?

Tout commence avec les actes de candidature rédigés et adressés par MM Jean-Michel Edou Sima et Patrick Eyogo, au Bureau National de leur parti, dont l'article 14 des statuts fixe la composition, ainsi qu'il suit.

Le Bureau National comprend :

a) Les Membres statutaires

  • le Président ;

  • les Vice-présidents ;

  • le Secrétaire Exécutif et ses adjoints ;

  • les Commissaires Nationaux ;

  • les membres élus issus des structures provinciales. (Entendu, les membres élus à la tête des structures du parti) ...

b) Les Membres de droit

  • les membres fondateurs du Parti.

Selon le titre 3 des statuts de l'Union Nationale dont l'objet porte sur les investitures des candidats aux différentes élections, les articles 34 et 35 ne souffrent d'aucune ambiguïté et précisent bien que :

TITRE III - DES INVESTITURES

Article 34.- « Tout militant à jour de ses cotisations peut se porter candidat à une élection.

L'investiture des candidats aux élections législatives, sénatoriales et locales relève du Bureau National. »

Article 35.- « Le Parti investit son candidat à l'élection présidentielle, au cours d’un Congrès, à l'issue d'une consultation démocratique nationale ouverte à tous les militants remplissant les conditions fixées par les Statuts et le Règlement intérieur. »

A la lumière de l'article 35, à moins de faire exprès et de manquer de droiture, il est donc claire et facile de comprendre que les seules candidatures soumises à une consultation démocratique de la base militante du parti, sont celles qui concernent l'élection présidentielle ; et qu'en matière d'investitures, aucune disposition ne prévoit que pour les élections législatives, sénatoriales et locales, une consultation préalable ouvertes aux militants. Par conséquent, en faisant acte de candidature à la candidature (par écrit s'il vous plaît), auprès de l'instance habilitée en la matière, MM. Jean-Michel Edou Sima et Patrick Eyogo, ont bel et bien respecté l'esprit des statuts de leur parti. De ce qui précède, sauf mauvaise foi et interprétation particulière des articles 14, 34 et 35, peut-on honnêtement dire que le Bureau National de l'Union Nationale a violé les règles fixées par les statuts de leur parti ? Qu'est-ce qui peut donc justifier cette cabale ?

Tout militant de l'UN, qui suit les activités de son parti, sait que d’ordinaire, le Bureau National provisoire se réunit chaque mardi. C'est donc tout naturellement que dans ce cadre-là, le point sur l'élection législative partielle de la commune de Bitam est inscrit à l'ordre du jour de cette réunion du 19 mais 2015, sur proposition du Président du Parti. La procédure retenue prévoit non pas un interrogatoire, mais un entretien de chaque candidat avec les membres du Bureau National. Et ensuite, un vote à bulletin secret devant aboutir au choix du candidat qui défendra les couleurs de l'Union Nationale à cette élection. Étaient présents, dix neuf (19) des membres statutaires du Bureau Nationale, dont le Président du parti, les Secrétaires Exécutifs adjoints, des Commissaires Nationaux, le Coordonnateur National du mouvement des jeunes et la Coordonnatrice Nationale du mouvement des femmes.

"Un scrutin transparent".

Invités dans les mêmes conditions par le Président de l'Union Nationale pour un entretien, c'est après avoir épuisé les premiers points inscrits à l'ordre du jour, que les postulants seront introduits ensemble dans la salle réunion pour lecture par chacun, de sa propre demande selon l'ordre alphabétique de leurs noms. Ainsi, « Ed » pour Edou Sima, précédant « Ey » pour Eyogo, le dernier cité sera invité à se retirer puis, commencera l'entretien avec M. Jean-Michel Edou Sima et ensuite celui avec M. Patrick Eyogo, qui quittera la salle aussitôt la fin.

Cette étape terminée, le Bureau National procédera au choix de la méthode à appliquer pour départager les deux postulants. Alors que certains pencheront pour le consensus, le Président de l'UN proposera que le choix de chaque membre soit anonyme par un vote à bulletin secret. C'est cette option qui sera finalement retenue et, un vote présidé par l'un des Secrétaires Exécutifs adjoints, assisté de ses deux collègues comme assesseurs aura lieu. A l'issu de celui-ci, le dépouillement donnera vainqueur, M. Patrick Eyogo avec onze (11) voix, contre huit (8) voix pour M. Jean-Michel Edou Sima. Puis, en présence des dix neuf électeurs, le président du parti informera par téléphone les deux candidats, du verdict de l'urne et les invitera à une rencontre pour le lendemain. Invitation que contrairement à M. Patrick Eyogo, M. Jean-Michel Edou Sima refusera catégoriquement d'honorer. Question bête et idiote mais utile. M. Jean-Michel Edou Sima, aurait-il remis en cause la procédure et le résultat du vote, si le choix des membres du Bureau National avait été en sa faveur ? Il est certain que le compatriote n'aurait rien trouvé à redire, ni sur la composition du Bureau National qu'il semble mal maîtriser, ni sur la régularité de la procédure utilisée pour son investiture comme candidat. D'où sort donc la théorie du complot contre le Sieur Jean-Michel Edou Sima, chanté sur tous les toits ? Sans doute une cabale organisée.


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