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GABON : L'état gabonais actionnaire de SOVOG pour 70% plus d'ordures dans les rues de Libreville

Jusqu'aux années 1970, la gestion des déchets et autres ordures urbains, incombait aux collectivités locales. Pour ce qui est de la ville de Libreville, l'on peut se souvenir de ces Camions bennes à ordures de la mairie, qui parcouraient la ville chaque jour pour procéder à la collecte des ordures. c'est à la faveur de la décision d'un partage de compétences en la matière, entre la mairie au ministère des TP par le gouvernement, que plusieurs sociétés privées seront adjointes au service municipal, à travers l'octroie du marché de ramassage d'ordures aux opérateurs principaux que furent, La Société Gabonaise d'Assainissement (SGA), Antogone et Gabon Propre Service (GPS).

C'est en juin 2002 que, suite à une grève des éboueurs pour non respect de leurs engagements par l'état gabonais, que les autorités qui avaient à ce qu'il semble, la Société de Valorisation des Ordures Ménagères au Gabon (SOVOG) dans leurs salles d'attente, vont signer sous forme de sanction infligée aux entreprises locale, une convention avec cette société ivoirienne.

Mba Abessole, alors maire de Libreville au moment des faits, pourrait donner les véritables raisons qui l'auraient poussé, lui et d'autres autorités gabonaises, dont Antoine Mboumbou miyakou à cette époque, ministre de la ville et Omar Bongo, chef de l'état, à céder la gestion de la collecte des ordures ménagères à la SOVOG (Société de Valorisation des Ordures Ménagères au Gabon) par la signature d’une convention dont les termes n'ont été respectés, causant ainsi la mort de plusieurs sociétés à capitaux locaux.

De 2002 à 2013, soit onze (11) ans après, le constat est désolant et les populations de Libreville vivent en permanence, sous la menace d'une épidémie causée par l'état d'insalubrité dans laquelle se trouve la capital du Gabon.

1- Entrée du grand hotel "Le méridien" ; 2- Deventure du siège de Total Marketing au quartier Glass1- Entrée du grand hotel "Le méridien" ; 2- Deventure du siège de Total Marketing au quartier Glass

1- Entrée du grand hotel "Le méridien" ; 2- Deventure du siège de Total Marketing au quartier Glass

En octobre 2013, après une visite d'Ali Bongo au marché Mont-Bouet et dans la ville de Libreville, les gabonais sont surpris d'apprendre de la bouche de son porte-parole, que l'état gabonais aurait acquis, en pleine fin d'année budgétaire par un miracle que seuls eux ont le secret, 70% du capital de la Société de Valorisation des Ordures Ménagères du Gabon (SOVOG). Selon ce dernier, Ali Bongo, choqué (sic) par l'insalubrité dans laquelle se trouvait à son insu (resic), la capitale gabonaise, avait parait-il, estimé qu’il était urgent de prendre des mesures appropriées pour que des solutions définitives soient trouvées au problème de l’insalubrité des villes, à travers un programme appelé " schéma directeur de propreté". Et pour lui, ce schéma passait certainement par la participation de l'état, au capital de la SOVOG, plutôt que de revoir les budgets des municipalités à la hausse, afin de leur permettre de s'équiper et assumer cette mission qui avant tout, relève de ses services.

1- Feux tricolores de lalala ; 2- Lalala à gauche ; 3- Pont de Batavéa
1- Feux tricolores de lalala ; 2- Lalala à gauche ; 3- Pont de Batavéa1- Feux tricolores de lalala ; 2- Lalala à gauche ; 3- Pont de Batavéa

1- Feux tricolores de lalala ; 2- Lalala à gauche ; 3- Pont de Batavéa

En attendant ce fameux " schéma directeur de propreté", les librevillois peuvent toujours continuer de flirter avec les risques d'épidémies, et c'est probablement lorsque plusieurs morts seront enregistrées et que des hauts émergents seront comptés parmi les morts, que des mesures intermédiaires seront prises.

1- A quelques mètres du centre de santé de Nzeng-Ayong ; 2- Aproximité du domicile de Chambrier à Ozangué1- A quelques mètres du centre de santé de Nzeng-Ayong ; 2- Aproximité du domicile de Chambrier à Ozangué
1- A quelques mètres du centre de santé de Nzeng-Ayong ; 2- Aproximité du domicile de Chambrier à Ozangué

1- A quelques mètres du centre de santé de Nzeng-Ayong ; 2- Aproximité du domicile de Chambrier à Ozangué

Si l'état gabonais est devenu à hauteur de 70%, actionnaire majoritaire de la SOVOG qui bénéficiait déjà d'une subvention de Quatre milliards cent quatre vingt onze millions (4 191 000 000) de FCFA, via la mairie de Libreville comme le prouve l'annexe de la loi des finances 2013, quelle explication, Ali Bongo et son gouvernement qui en ont décidé ainsi, sans étude préalable de l'impacte réel d'une telle participation au capital de cette société peut-il donner à cet égout à ciel ouvert qu'est devenu Libreville ?

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