GABON : La recolte d'organes génitaux humains à des fins fétichistes

Les atrocités que commettent les bourreaux au service des commanditaires de crimes rituels, trafiquants d'organes humains sont d'une horreur inqualifiable. Face à ce que certains agents des forces de sécurité ont entendu de la bouche de ces meurtriers d'une espèce rare, certains ne peuvent taire pareille chose sous le prétexte classique du secret de l'enquête.

Chacun pouvant être la prochaine victime ou parent d'une victime, qu'il imagine son meilleur ami (e) ; son père ou sa mère, sa tante ou son oncle, sa sœur ou son frère, son neveu ou sa nièce, son fils ou sa fille, sa femme ou lui même, dans les mains de ces sadiques, prêts à se voir découpé le sexe par une bande de sanguinaires.

Qu'il imagine cet homme, cette femme ou cet enfant, immobilisé avec force comme un mouton à égorger pour la tabaski. Cloué au sol, mains liées et jambes bien écartées, il fixe du regard un couteau bien aiguisé que manipule son charcutier, un coup en riant, un coup en le menaçant de la lame de son arme. qu'il entende comme un échos, les cris stridents de ce proche, suppliant ses bourreaux de l'épargner de ce supplice et de lui laisser la vie sauve. qu'il imagine sa boche qui s'ouvre pour pousser des cries mais n'émet plus de sons, tellement il est traumatisé et conscient que ses minutes sont désormais comptées. Des larmes coulent de ses yeux, les images de tous les siens qu'il va quitter d'un instant à un autre défilent dans sa tête. Mais que peut-il si impuissant face à ces fauves qui bavent à l'idée du salaire qui les attend ?

Comme un candidat à la circoncision ou une femme apprêtée pour l'excision. De le même manière qu'on dépèce un mouton, la lame du couteau lui déchire le bord d'une cuisse, juste l'endroit où se greffe le sexe. Qu'il imagine sa peau se déchirer des cotés, sous le tranchant de la lame et le sang qui coule pendant la douleur traverse tout son corps et que ses cries sont étouffés par ses bouchers. Qu'il imagine la main ensanglantée du chirurgien tenant testicules, pénis, les bourrelets vaginales (lèvres supérieures du vagin) et pubis poilu ou épilé d'un adulte, ou celui sans poil d'une enfant. Qu'il imagine cette lame qui s'enfonce dans la chaire de son bassin pour couper le tout et cette main rouge qui dépose dans un récipient, le sexe de son parent et les accoues du corps mourant de ce dernier dont le sang qui coule de ses entrailles est recueilli pour servir de boisson à un commanditaire qui, verre de champagne en main, attend la livraison de la marchandise, assis dans son salon feutré, entouré de sa famille, mère, femme, enfants et autres, riant à belles dents dans sa luxueuse villa dont la clôture, haute de trois mètres sert à cacher les monstruosités qui s'y passent derrière.

Qu'il imagine l'effet de ne pas voir rentrer, sa femme partie assister à une veillée mortuaire, son fils parti à l'école, son neveu que l'on a envoyé à la pharmacie de garde, sa nièce allée en pique-nique à la plage. Et ce coup de fil qui lui annonce que le corps de l'un d'eux à été retrouvé sans vie, mutilé sur une plage, où dans une broussaille, alors que ses assassins ne seront jamais retrouvés ou s'ils le sont, ne seront jamais jugés ni condamnés.

L'indifférence et l'hypocrisie des autorités face à ce phénomène doit absolument interpeller chacun, l'inviter à se lever pour crier haut et fort, "HALTE A LA BOUCHERIE, PLACE A LA SÉCURITÉ et à LA JUSTICE" ! Car chacun est désormais une potentielle victime.