Overblog
Editer l'article Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Renforcement de la sécurité de Me Paulette Oyane Ondo plus qu'obligatoire

Renforcement de la sécurité de Me Paulette Oyane Ondo plus qu'obligatoire

Dans l'un de ses nombreux discours, Martin Luther King dit que " la vraie compassion, c'est plus que jeter une pièce à un mendiant ; elle permet de voir qu'un édifice qui produit des mendiants a besoin d'une restructuration. (…) du Viêt Nam à l'Afrique du Sud en passant par l'Amérique latine, les États-Unis sont du mauvais côté de la révolution mondiale ». Et il demande pourquoi les États-Unis répriment-ils au lieu de soutenir les révolutions des peuples pieds-nus et sans chemise du tiers monde".

Pour avoir choisi de lutter pour la justice, le respect des droit civiques et humains, ce combattant universel pour la défense des droits de l’homme, devint l’ennemie d'un groupe de personnes opposé à l'évolution de certains peuples et particulièrement de la race noire. Il en fut de même en Afrique du sud où des milliers de noir furent tués pour avoir revendiquer leur droits et un de leurs leaders, Nelson Mandéla jeté en prison, comme le vécu à plusieurs reprises, Martin Luhter King.

Au Gabon, ceux qui s'engagent dans le même combat que ces grands hommes, deviennent automatiquement des ennemies du pouvoir et de leurs alliés intérieurs et extérieurs. A en juger par le dernier acte de l'Ambassadeur des États-Unis d'Amérique au Gabon, il est à redouter que, Me Paulette Oyane Ondo, sur les traces de ceux qui l'ont précédé dans la lutte pour la démocratie et les droits de l'homme, soit désormais dans le viseur de ceux qui en sont opposés.

En effet, il y a des signes qui ne trompent pas les regards avertis. Le matin du 30 janvier 1956, la maison de Martin Luther King est attaquée à la bombe incendiaire. Celle de Me Paulette Oyane Ondo fut saccagée il y a quelque mois à Oyem, par un commando armé.

Le 20 septembre, alors qu'il signait des exemplaires de son livre dans un magasin à Harlem, Martin Luther King est poignardé à la poitrine par Izola Curry, une femme noire qui l'accuse d'être un chef communiste et qui sera jugée comme déséquilibrée par les blancs.

Alors qu'il a échappé de peu à la mort, la lame du coupe-papier utilisé ayant frôlé l'aorte, Martin Luther King déclare :

" L'aspect pathétique de cette expérience n'est pas la blessure d'un individu. Il démontre qu'un climat de haine et d'amertume imprègne tellement notre nation que des accès d'extrême violence doivent surgir inévitablement. Aujourd'hui c'est moi. Demain cela pourrait être un autre dirigeant ou n'importe quel homme, femme ou enfant qui sera victime de l'anarchie et de la brutalité. J'espère que cette expérience se révélera socialement constructive en démontrant le besoin urgent de la non-violence pour gouverner les affaires des hommes." Le 4 avril 1968 à 18 h 01, Martin Luther King est assassiné par un ségrégationniste blanc sur le balcon du Lorraine Motel à Memphis dans le Tennessee.

Sir Eric D. Benjaminson dont le père est d'origine sud africaine, Afrikaner, pro aparteid et tortionnaire des noirs d'Afrique du sud porte en lui les germes d'une catégorie de blancs qui se sentent de race supérieures et n'ont pour les noirs, qu'un mépris valable pour certaines espèces animales. Devenu la caisse de résonance et le soutien d'un régime totalitaire, il est à redouter que son coté partisan ne serve de caution aux zélés du pouvoir en place au Gabon pour faire la peau à la jeune dame en robe, leurs méthodes étant bien connues. Dans ces conditions, la présence en terre gabonaise de Sir Eric D. Benjaminson à la tête de la représentation diplomatique américaine, pourrait s'avérer dangereuse pour notre compatriote Paulette Oyane Ondo envers qui l'Ambassadeur n'a pas user de discrétion pour cacher son ressentiment et son antipathie.

A-t-il mesuré la porté de ses prises de position maladroite en faveur du régime et leurs conséquences ? Sait-il qu'il vient de livrer-là, des proies aux criminels aux cols blancs qui tapissent dans les multiples chambre du pouvoir ? Cette énième erreur diplomatique le rendra inévitablement complice de tout ce qui pourrait arriver de malheureux, à Me Paulette Oyane Ondo, au Gabon comme à l'extérieur.Car comme le dit le dernier des oncles de ma mère, il lui sera difficile de dire : " Oui c'est moi qui ai chié là, mais c'est pas moi qui ai pissé là".

Que Monsieur l'Ambassadeur dégage avant d'être accusé de... !!!

Partager cet article
Repost0
Pour être informé des derniers articles, inscrivez vous :
Commenter cet article
M
vous ne connaissez pas cette dame. elle est plus futee que vs ne pouvez l imaginer.elle pretend defendre les droits de l homme alors qu elle n hesite pas a les bafouer a la moindre occasion rien que pr sauver ses interets. Me P. O. O.viole au quotidien les droits de l homme qu elle pretend defendre;allez verifier ds son entourage cad au travail, a la maison etc...si elle s agite autant; c est pr devenir leader politique...a votre appreciation
Répondre
M
MINTO.Venusia, que gagnez vous à mentir sur une personne que vous ne connaissez même pas ? En nous demandant de vérifier vos propos dans son entourage, vous démontrez que vous même n'en faites pas partie et vous contentez de ce qui se raconte, sans en avoir vérifier la véracité. Et c'est malheureusement le propre de plusieurs gabonais. Qu'est-ce qui vous empêche de défendre les droits de l'homme et du citoyen, vous qui ne les bafouez pas ? Tenteriez-vous de bafouer son droit de devenir leader politique ?