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Du jamais vu mais du venez voir avec l'émergence, des parlementaires non payés

Du jamais vu mais du venez voir avec l'émergence, des parlementaires non payés

De mémoire de gabonais, jamais pareille chose ne s'est produite au Gabon. Pas même au temps de l'austérité décrétée par le défunt président du Gabon. Personne n'avait jamais vécu ce que certains gabonais vivent sous l'émergence à l'envers.

En effet, certains signes ne trompant pas, il faut être réaliste et se rendre à l'évidence, qu'il y a vraiment quelque chose qui ne tourne pas rond dans le pays. Il semble que le pire que les avertis craignaient, est déjà là, bien assis dans la maison, un pied croisé sur l'autre. Le comble, c'est que les premiers à en être victimes et à le réaliser, ce sont les parlementaires et le personnel de leurs institutions.

En effet, depuis fin janvier, les députés, les sénateurs et les personnels de ces deux chambres du parlement ne comprennent rien à ce qui se passe. Tous sont dépassés par les événements, se regardant sans que personne de puisse expliquer quoi que ce soit à personne. Les parlementaires qui ont voté sans un seul mandement, le budget de l'état, se demandent ce que l'exécutif a fait du budget qu'ils ont tous voté.

A la veille de la rentrée parlementaire, ils sont encore bien sonnés et se retrouvent à chercher qui leur expliquera pourquoi depuis la fin du mois de janvier, leur salaires et ceux des personnels des deux chambres, ne sont pas encore payés. "Que se passe-t-il ? s'interrogent-il.

Beaucoup commencent à regretter leur choix et se demandent s'ils percevront leurs frais de session cumulés au rappel de leurs émoluments des mois de janvier et février, ou devront-ils encore supporter le régime que leur impose l'exécutif. L'un d'eux, député du deuxième siège du 3ième arrondissement, s'est fait virer de sa permanence, par son bailleur qui n'accepte pas d'attendre que la situation ait trouvé solution. Et voila un représentant du peuple chassé d'un local comme un vulgaire voyou des akébé, à cause de la mauvaise gestion de leur majorité moutouki assamsé.

Et pour distraire les gabonais, "Mr J'AI DECIDE" annonce à grand coup publicitaire à l'arrière goût de campagne électorale, la suppression du fonds commun qu'il appelle suspension, et déclare la guerre à la pauvreté et à la précarité des gabonais.

Les boites aux lettres du pdg, auront-ils le courage d'exiger des explications à leur ancien collègue devenu premier ministre lors de sa déclaration de politique générale et de commettre un commission d'enquête parlementaire pour savoir par où est passé une partie du pognon inscrit dans le budget 2013 ?

Pas très sûr, car ce jour-là n'arrivera jamais au gabongo avant qu'il redevienne GABON.

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