Extirpation d’armes et de munitions à la poudrière de l'ex citée de la démocratie.

Nous lisions dans l’hebdomadaire « La Une » il y a quelques temps, que des armes avaient disparu de l’armurerie générale gérée par la garde d’Ali Bongo. Le recoupage de cette information nous a permis d’avoir plus de précisions sur l’affaire.

En effet, des armes et des munitions ont été sorties de cette poudrière à des fins que nous pouvons aisément soupçonnées. Soit pour servir de pièces à conviction pour une prochaine accusation, soit pour équiper une milice aux frais du contribuable. Au moment où Ali Bongo déclare après la réunion du Conseil Supérieur de la Magistrature, que la délinquance est en régression alors que les crimes rituels, les tentatives d’assassinat, les assassinats, les braquages et autres crimes continuent d’être enregistrés, feindrait-il d’ignorer que 570 armes et des munitions sont sorties d’une armurerie dont le responsable est son propre parent, et qu’en dehors de ces 570 armes et munitions, un lance-roquette longue portée de type 12.7 mm est également sortie de la même poudrière ?

Que font ses armes dans la nature ? Qui les a livré à qui et pour quoi faire ? Qu’on ne vienne pas demain, dire aux gabonais qu’on aurait retrouvé des armes dans la concession d’un leader politique de l’opposition, pour faire croire à l'opinion que l’opposition gabonaise veut mettre le pays à feux et à sang. Ces machinations sont connues et personne ne se laissera plus berner.