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Ali9 drible les siens et rejoint l'opposition deux ans avant la fin de son mandat

Ali9 drible les siens et rejoint l'opposition deux ans avant la fin de son mandat

Le silence des pédégistes et leurs alliés est plus que surprenant. Alors que leur distingué carmarade président vient de les dribler en critiquant ouvertement leur gestion chaotique des budgets de l'état de 1967 à nos jours, avec une courbe ascendante entre 2009 et 2014, l'on entend personne ouvrir la bouche pour le contredire et lui répondre. Comment peut on qualifier ce comportement mental des pédégistes et de leurs sujets de la majorité du ventre pour l'émergence ?

Au Gabon, et c'est connu de tous, lorsqu'un citoyen de n'importe quel bord politique dénonce certains faits ou critique les actes de l'exécutif, l'on dit de lui qu'il est "OPPOSANT". Lorsque des citoyens, au sein d'un syndicat revendiquent leurs droits et des meilleurs conditions de vie et de travail, ils sont "OPPOSANTS" quand ils ne sont pas manipulés par l'opposition. Quand un parti politique monte au créneau pour dénoncer la mauvaise gestion des ressources du pays et dévoile les conséquences que subissent les populations, du fait de cette mauvaise gestion, Gabon-télépédégé se sature d'interventions diverses. Les émergents les traitent d'aigris, de frustrés, de jaloux, de salafistes, de judaïstes, de politiques de la terre brulée, de traitres, de comploteurs contre la république, et leurs propos sont qualifiés de tentative d'incitation à la violence et de manœuvres de déstabilisation des institutions Républicaines.

Or, depuis que "Mr J'AI DÉCIDÉ", à décidé de rejoindre l'opposition et une partie de la société civile, dans la dénonciation du grave niveau de pauvreté et de précarité intolérable de la majorité des gabonais dans un pays aussi riche, avec un PIB par habitant de 10 982 dollars, soit environ 5,5 millions de FCFA, tous les "salafous" d'Ali9 qui ont l'habitude de faire du tintamarre quand l'opposition dénonce la mauvaise gouvernance, cause principale du malheur des gabonais et demande que soit mis fin à la paupérisation du peuple, ont subitement fermé leurs clapets. Incapable de qualifier leur idole d'opposant, tel qu'ils l'auraient fait si les mêmes propos avaient été tenus par Guy Nzouba. Et comme dirait Philippe Mory, "Les tam-tams se sont tus".

Mais les gabonais que les émergents croient maboules ne le sont plus, du moins pas ceux qui n'adulent pas "Mr J'AI DÉCIDÉ". Ceux-là savent que, Conscient de l'aggravation du niveau de pauvreté et de précarité des populations gabonaises depuis qu'il a pris le pouvoir, s'il ne tient pas le même discours que l'opposition, 2016 risquera d'être extrêmement compliqué pour sa bande et lui. Alors "Mr J'AI DÉCIDÉ", a décidé sans l'avis de Boukoubi et autres, de porter la veste d'opposant, en dénonçant ce que l'opposition voit depuis kalakala et n'arrête pas de dénoncer. Ainsi donc, surpris d'entendre leur champion reconnaitre lui-même solennellement, l'échec de sa politique sociale depuis 2009, Les "salafous ont bouché tous les trous de leurs corps. Sileeeeeeeeence ! Dirait Pierre Akendéngué.

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