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Les promesses illusoires de Mr J'AI DECIDE n'engagent que ceux qui y croient

Les promesses illusoires de Mr J'AI DECIDE n'engagent que ceux qui y croient

"Les promesses n'engagent que ceux qui y croient", dit-on. Et "tout flatteur vit au dépend de celui qui l'écoute". Pour l'avoir compris, le gabonais lambda ne peut accorder aucun crédit aux promesses trompeuses du prestidigitateur Ali, qui jure au nom d'Allah et du Prophète Mahomet, de transformer la pauvreté et la précarité dans lesquelles vivent les gabonais, en richesses, en moins de 30 mois, après avoir avoir surfé pendant 54 longs mois sur la misère du peuple, qu'il s'est surpris en train de découvrir seulement en févier 2014.

Comment peut-il faire croire aux gabonais qu'il ignorait leur misère, alors que dans le premier point, axe 9 de son propre projet de société, il déclarait ceci, la main posée sur le coran : "Les Gabonais ne ressentent pas encore assez au quotidien les fruits du développement économique de notre pays. Les infrastructures sociales restent très insuffisantes (hôpitaux, logement, etc.), près d'un quart de nos concitoyens vivent en dessous du seuil de pauvreté et les écarts de revenus demeurent importants. Ceux qui possèdent beaucoup côtoient ceux qui n'ont presque rien. Et, en dépit des moyens et des programmes que l'Etat a mis en place pour les rendre accessibles à l'ensemble des gabonais, les services sociaux de base demeurent une préoccupation majeure."

On peut pourtant remarquer dans ce point, que l'homme qui n'a peur de rien ni de personne et qui a pris l'habitude de proclamer haut et fort, que son père Omar Bongo Ondimba et tous ses compagnons n'ont rien fait, y compris lui-même, résumait la situation du pays tout en affirmant que l'Etat a mis en place, des programmes pour les rendre les infrastructures et les services sociaux de base, accessibles à l'ensemble des gabonais.

"Dans ces conditions", avait-il reconnu, "certains compatriotes se sentent marginalisés. Ces disparités accentuent la fracture sociale, remettant en cause notre cohésion nationale. Parallèlement, on déplore une montée sensible du tribalisme dans la vie sociopolitique. Or, le tribalisme, manifestation régressive et facteur d'exclusion, est en partie une manipulation politicienne." (il savait donc quelles étaient les cause de frustrations et de fracture sociale). Allant plus loin, il prend l'engagement suivant :

  • Il nous faut donc réduire les inégalités et promouvoir la solidarité nationale dont le fondement est notre « vouloir vivre collectif ». La nation a le devoir moral de venir en aide aux couches de la population les plus vulnérables. Pour cela, il sera nécessaire d'accroître et d'étendre le système d'allocations et d'aides sociales, les équipements collectifs, les internats, les écoles publiques, la santé publique, la couverture maladie, en particulier celle des plus démunis…
  • Il faut que le Gabonais moyen soit le premier bénéficiaire de la richesse nationale. Cette exigence de transformation sociale sera une des hautes priorités de mon mandat." (C'est à dire sept ans, pas plus.)
  • En effet, je souhaite placer l'Homme au cœur de l'action, à la fois en tant qu'acteur du développement et bénéficiaire de ce développement. J'invite donc solennellement mes concitoyens à un nouveau contrat social, qui nous permettra de réussir cette transformation d'ici 2016". (Simple vœu pieu ?)

Ainsi donc, pour achever la réalisation d'une transformation sociale effective, Ali'9 him-self, s'est fixé pour date butoir, 2016. Quelle différence, l’omniscient fait-il alors entre le "nouveau contrat social" auquel il avait invité les gabonais en 2009 et le "nouveau pacte social" de 2014, quand on sait que "contrat" et "pacte" sont deux mots qui signifient la même chose ? Les émergents prennent vraiment les gabonais pour des imbéciles ! Alors que le "nouveau contrat social" n'est même pas encore arrivé à son terme fixé pour 2016, voila que le prestidigitateur sort de son chapeau, un nouveau contrat qu'il appelle cette fois, "nouveau pacte social". Ça, ça s'appelle une "rupture abusive et unilatérale de contrat", un "abus de confiance, une escroquerie morale et politique" vis à vis du peuple. Les gabonais seraient-ils tous fous ou envoutés, pour signer un nouveau pacte avant d'avoir vu les résultats du premier contrat ? Où se trouvaient les 250 Milliards que Mr J'AI DÉCIDÉ, a décidé de débloquer en avril 2014 pour financer l'aide sociale , alors que 70% du premier montant engagé depuis plusieurs années ont disparu comme par enchantement ? Où sont les équipements collectifs, les internats, les écoles publiques ? Où en est-on avec la santé publique quand les personnels de santé sont en grève pour visibilité nulle depuis 2009 ? Est-ce en deux ans que ce contrat sera exécuter dans sont entièreté alors qu'en cinq ans le premier n'a pas pu l'être ?

Comme dirait le dernier des oncles de ma mère, Ali'9 semble être arrivé "la ligne où le chien s'est senti incapable de continuer sa course". Que les émergents arrêtent de prendre les gabonais pour des imbéciles avec leurs rêves de chien.

NB : Contrairement à ce que certains seraient tentés de penser, "Rêves de chien", en langue Obamba, "Alworo a mva" n'est pas une insulte mais une figure de style utilisée dans cette langue pour désigner des projets irréalisables, des rêves sans lendemain. On la retrouve chez les Omiènè sous la forme de "Rêves d'alouette" Toute autre interprétation n'engage que son auteur.

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