4 Mai 2014
Lorsqu'un homme, un vrai homme s'engage publiquement à poser un acte, qu'il vente ou qu'il pleuve, il se doit de tout mettre en œuvre pour que cela s'accomplisse. Et comme dirait le dernier des oncles de ma mère, " Quand un candidat à la circoncision se lève, il ne se rassoie plus ". A ce qu'il semble, le candidat Mr J'AI DÉCIDÉ s'est assis sur ses propres promesses d'août 2009, énoncées dans l'axe 9 de son projet de société, " l'Avenir en confiance " et veut détourner l'attention des gabonais avec un vieux nouveau contrat qu'il sait irréalisable dans les quelques 30 mois de mandat qui lui restent.
A tire d'exemples, examinons les paragraphes 14 15 & 16 dans lesquels il avait pris les engagements suivants :
Au regard du taux de mortalité plutôt croissant enregistre dans les centres de santé, ces objectifs ont-ils été atteints ? Si l'on peut partiellement apprécier les efforts fournis dans la poursuite du programme d'enrôlement des gabonais à l'Assurance Maladie Obligatoire dont la distribution des premières cartes, suite à la campagne d’immatriculation des gabonais économiquement faibles eut lieu le 2 décembre 2008 à la citée de la démocratie, peut-on objectivement affirmer que l'accès de tous les gabonais aux de santé et à la couverture vaccinale, l'approvisionnement en médicaments, des centres de santé et une meilleure qualité des soins sont effectifs à l'horizon 2016 ? Il semble que pour les émergents, la qualité des soins est garantie par le luxe des bâtiments, même quand pour une simple incision d'un abcès, vous y entrez sur vos deux pieds et en ressortez les pieds devant ; mort, alors que l’hôpital de Bongolo n'est particulièrement pas luxueux mais apporte aux patients, de vrais soins de qualité avant tout, de par la qualité des praticiens qui y exercent, leur professionnalisme et leur humanisme !
Bref, passons au point suivant.
Kiakiakiakiakiakia ! Nous osons supposer que depuis Octobre 2009, toutes les femmes gabonaises n'ont plus jamais payer de frais d'accouchement dans les maternités publiques ! A ce sujet, seules les femmes qui accouchent à même le sol à la maternité du CHL devenu CHUL, au grand damne en larme de crocodile de Sylvia la petite mère Thérésa du Gabon, pourraient nous en dire plus. Sinon, comment comprendre que la même personne qui avait juré Allah et Mahomet, la main sur le coran, qu'il rendrait gratuits, les frais d'accouchement dans les structures publiques dès le premier jour de mon installation à la Présidence de la République, ait pu déclarer lui-même, près de deux ans après le premier jour de son installation à la présidence de la République, à l'occasion de l'Assemblée Générale des Nations Unies qui s'était tenue en septembre 2011, que le Gabon était seulement entrain de fournir des efforts pour " l’établissement, à terme, de la gratuité des frais d’accouchement " ?. Par ailleurs, à bien suivre la démarche de Mr J'AI DÉCIDÉ, Il fallait donc attendre la tenue des assises sociales, c'est à dire 5 ans après, pour l'entendre décider d'ajouter 250 Milliards qu'on attend de voir, à l'aide social !
(Cette image, extraite d'un reportage de TVPDG présente les conditions dans lesquelles les femmes accouchent à l'unique maternité publique de Libreville, à même le sol, au CHUL du Gabon émergent)
A bien suivre la démarche de Mr J'AI DÉCIDÉ, Il fallait donc attendre la tenue des assises sociales en 2014, c'est à dire 5 ans après, pour l'entendre décider d'ajouter 250 Milliards qu'on attend de voir, à l'aide social ! Bon, passons.
Là c'est le coup de massue, pour ne pas dire une vraie prise du sommeil. Tous les retraités gabonais que nous avons abordé nous ont ri au nez lorsque nous leur en avons parlé. Il nous ont simplement rappelé la situation inchangée des agents des forces de défense et de sécurité et nous ont d'ailleurs signifié qu'ils s'appelaient désormais " les maltraités ". Ces doyens nous ont conseillé d'être des St Thomas et d'arrêter de prendre les fausses promesses de Mr J'AI DÉCIDÉ pour un acquis. en effet, la coupure de presse ci-dessous fait état de la maltraitance de ces agents retraités qui ont pourtant rendu de bons et loyaux services à leur pays.
Tous comptes faits, le dernier des oncles de ma mère avait bien raison de dire que : " Si tu comptes sur le caméléon pour te livrer ses frères et ses enfants, tu finiras par maigrir et avoir la barbe blanche devant son trou "