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La panique et les incohérences du PDG

La panique et les incohérences du PDG

Suite au choix des conseillers départementaux membres du pdg, de porter à la tête du conseil départemental du Ntem, l'indépendant Alfred Memine Me Zue après celui de la mairie de Minvoul confiée à un coopté du CLR, l'on enregistre des réactions aussi surprenantes et incohérentes les unes que les autres, paraissant dans la presse pédégiste. C'est à croire qu'adhérer au pdg c'est vendre son âme au diable !

Tenez, Avant le Ntem, il y a eu l'élection du maire de Moanda. Lorsque monsieur
Jules Claude Ndzogha, agissant pour le compte de Landji Laurent, candidat du parti démocratique gabonais à la mairie centrale, se pointe le 4 janvier 2014 à 23h 50mn au domicile de monsieur Georges Abel, conseiller élu d'une des listes indépendantes, muni d’une somme de 300 000 FCFA que ce dernier refuse de prendre sans justificatifs, et que le même bonhomme refait sa démarche, le lendemain 5 janvier 2014, cette fois-ci, avec ’une somme de 800 000 FCFA, comment les pédégistes appellent un tel acte ?

Quand, dans la même démarche, le pdg par l'intermédiaire de monsieur Rigobert Ndala, invite monsieur Gabriel Ndeme, lui aussi élu indépendant, à la garderie d’enfants située à proximité de la mairie centrale de Moanda à14h 20 pour tendre sur place, une somme de 1 000 000 FCFA en indiquant à interlocuteur que cette somme émane du candidat du PDG qui n’est autre que Laurent Landji, en contrepartie d’un soutien à sa candidature au poste de maire de Moanda, les pédégistes appellent ça comment ?

Lorsque ces faits de corruption sont présentés le jour du vote devant le préfet et les agents des forces de l’ordre ainsi que des conseillers présents dans la salle, en même temps que des procurations établies à la va-vite par le maire de la Commune, procurations établies à Libreville l’une le 3 janvier 2014 et l’autre le 4 janvier 2014, et
contresignés par le maire de Moanda le 03 janvier 2013, qu'en pense le pdg et sa hiérarchie qui crient aujourd'hui à la trahison, à l’indiscipline, à l'hypocrisie, au judaïsme salafiste ?
Sans ces manœuvres, comment le candidat minoritaire du pdg, Laurent Landji aurait-il fait pour remporter le poste de Maire à Moanda, au détriment de Jean Remi Lepemangoye, candidat indépendant qui était en compétition avec lui ? Donc pour les pédégistes, quand des indépendants; par la corruption et la peur d'être limogés, votent pour le pdg, c'est normal et même très démocratique. Mais lorsque l'inverse se produit, sans corruption ni menaces, en toute âme et conscience, il y a haute trahison et salafisme, et les auteurs sont passibles de la peine de mort ! Franchement !!! Quel genre de pays sommes nous en train de batir ?

Pour être cohérent avec lui-même, le pdg devra éviter de faire du deux poids, deux mesures et avoir le courage de traduire en conseil de disciple, ses militants de Moanda et porter plainte à tous ceux de ses candidats qui par des dons et des promesses et des menaces, se sont exposés délibérément aux dispositions suivantes de l'article 103 du code pénal gabonais et 147 de la loi n° 10/98 du 10 juillet 1998 ?

Article 103 :

- Sera puni d’un emprisonnement de trois mois à deux ans et d’une amende de 50 000 à 500 000 francs, quiconque :
1. par des dons ou libéralités en argent ou en nature, par des promesses de libéralités, de faveurs, d’emplois ou d’autres avantages particuliers, faits en vue d’influencer le vote d’un ou de plusieurs électeurs, aura obtenu ou tenté d’obtenir leur suffrage, soit directement, soit par l’entremise d’un tiers ;
2. par les mêmes moyens, aura déterminé ou tenté de déterminer un ou plusieurs d’entre eux à s’abstenir ;
3. aura agréé ou sollicité les mêmes dons, libéralités ou promesses ;
4. aura, par voies de fait, violences ou menaces contre un électeur ou en lui faisant craindre de perdre son emploi ou d’exposer à un dommage sa personne, sa famille ou sa fortune, déterminé un électeur, ou tenté de le déterminer à s’abstenir de voter, ou aura influencé ou tenté d’influencer son vote ;
5. aura, en vue d’influencer le vote d’un collège électoral, ou d’une fraction de ce collège, fait des dons ou libéralités, des promesses de libéralités ou de faveurs administratives, soit à une commune, soit à une collectivité quelconque de citoyens ;
6. aura, à l’aide de fausses nouvelles, bruits calomnieux ou autres manœuvres frauduleuses, surpris ou détourné des suffrages ou déterminé un ou plusieurs électeurs à s’
abstenir de voter.

Article 147 de la loi n° 10/98 du 10 juillet 1998
Toute manœuvre frauduleuse ayant pour but d'enfreindre les dispositions des articles 100 à 102 de la présente loi, relatives au vote par procuration, est punie d'un emprisonnement de trois à vingt-quatre mois et d'une amende de 50.000 à 5.000.000 de francs CFA.

En menaçant par voie de presse, de sanctionner les conseillers départementaux pdg du Ntem, la hiérarchie de ce parti ne s'exposerait-elle pas aux pénalités prévues par la loi, par le fait que ces manœuvres ne visent qu'à d'influencer le vote des grands électeurs pédégistes dans les communes et les départements où l'élection des bureaux des conseils est attendu ?

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